Après une enfance passée en Algérie, Germaine Ernst est élève d’Abraham Hermanjat, de Nora Gross et de Violette Diserens à l’École cantonale de dessin de Lausanne (1922–1926). Elle fréquente ensuite l’École des beaux-arts de Paris et suit des cours d’histoire de l’art à la Sorbonne (1926–1927). De retour en Suisse, elle apprend dans l’atelier de Violette Diserens la gravure, puis la peinture à l’huile.
Germaine Ernst dans son atelier, vers 1985, photo © Erling Mandelmann
Son parcours artistique s’inscrit dans la durée par la création d’une production réunissant illustration, estampe, peinture à l’huile, aquarelle et dessin ; par une participation militante en tant que membre active de la Société suisse des femmes, peintres, sculpteurs et décorateurs (1932-1972) et membre fondatrice du groupe de graveurs romands Tailles et Morsures (1942-1952); également par l’enseignement du dessin, de la peinture et du modelage à l’École Vinet à Lausanne (1955-1970).
Autoportrait, vers 1930, dessin à l'encre de Chine
En parallèle de son abondante production artistique, généralement engagée, son implication dans plusieurs associations d’artistes révèle un activisme solidaire.
De 1928 à 1990, Germaine Ernst participe à plus de 120 expositions collectives, 30 expositions personnelles qui mettent en valeur ses gravures, ses huiles et ses aquarelles.
Ses eaux-fortes sont conservées dans de prestigieuses collections publiques comme la Bibliothèque nationale de France ou la Public Library de New York, ainsi qu’en Suisse le Cabinet cantonal des estampes du Musée Jenisch Vevey, le Cabinet d'Arts Graphiques des Musée d’art et d’histoire de Genève et la Collection graphique de l’École polytechnique à Zurich. À Lausanne, ses peintures et estampes sont inventoriées dans la Collection d’art de la Ville de Lausanne, celle du Musée historique Lausanne et du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.
Au début des années 2020, Germaine Ernst est choisie comme l'une des 100 femmes qui ont fait Lausanne dans l’ouvrage éponyme coédité par la Ville, où une rue porte désormais son nom.
Germaine Ernst dans son atelier, vers 1985, photo © Erling Mandelmann
Autoportrait, vers 1930, dessin à l'encre de Chine
Germaine Ernst dans son atelier, vers 1985, photo © Erling Mandelmann
Autoportrait, vers 1930, dessin à l'encre de Chine
Après une enfance passée en Algérie, Germaine Ernst est élève d’Abraham Hermanjat, de Nora Gross et de Violette Diserens à l’École cantonale de dessin de Lausanne (1922–1926). Elle fréquente ensuite l’École des beaux-arts de Paris et suit des cours d’histoire de l’art à la Sorbonne (1926–1927). De retour en Suisse, elle apprend dans l’atelier de Violette Diserens la gravure, puis la peinture à l’huile.
Son parcours artistique s’inscrit dans la durée par la création d’une production réunissant illustration, estampe, peinture à l’huile, aquarelle et dessin ; par une participation militante en tant que membre active de la Société suisse des femmes, peintres, sculpteurs et décorateurs (1932-1972) et membre fondatrice du groupe de graveurs romands Tailles et Morsures (1942-1952); également par l’enseignement du dessin, de la peinture et du modelage à l’École Vinet à Lausanne (1955-1970).
En parallèle de son abondante production artistique, généralement engagée, son implication dans plusieurs associations d’artistes révèle un activisme solidaire.
De 1928 à 1990, Germaine Ernst participe à plus de 120 expositions collectives, 30 expositions personnelles qui mettent en valeur ses gravures, ses huiles et ses aquarelles.
Ses eaux-fortes sont conservées dans de prestigieuses collections publiques comme la Bibliothèque nationale de France ou la Public Library de New York, ainsi qu’en Suisse le Cabinet cantonal des estampes du Musée Jenisch Vevey, le Cabinet d'Arts Graphiques des Musée d’art et d’histoire de Genève et la Collection graphique de l’École polytechnique à Zurich. À Lausanne, ses peintures et estampes sont inventoriées dans la Collection d’art de la Ville de Lausanne, celle du Musée historique Lausanne et du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.
Au début des années 2020, Germaine Ernst est choisie comme l'une des 100 femmes qui ont fait Lausanne dans l’ouvrage éponyme coédité par la Ville, où une rue porte désormais son nom.